Ce qui est impossible, mais corrigez le plus vite possible et ne recommencer jamais plus cette erreur quelle qu'en soit la raison.
“Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas.”
Dans les dojos d’autrefois quand vous franchissiez la porte (Nyumon) vous scelliez votre engagement de votre sang, vous juriez de ne jamais trahir ni le maître ni la voie.
L'entraîneur de judo de l'équipe nationale israélienne, était admiratif de voir le cours d'aïkido traditionnel. Il ne put s'empêcher de s'exclamer auprès du professeur d'aïkido : « vous avez de la chance vos élèves ont un profond respect envers vous…. je n'ai malheureusement pas cette chance… ».
« Imposer sa volonté à autrui est une démonstration de force ordinaire, se l’imposer à soi, un témoignage de puissance véritable ».
La succession de vos erreurs, rendra tout retour en arrière douloureux, pénible la plupart du temps impossible.
On mesure toute l'incompétence de ceux qui donnent des cours d'aïkido sur Youtube... de vulgaires marchands de tapis...Traditionnellement, non seulement dans l'aïkido mais dans le monde du Budo en général, les démonstrations n'étaient pas publiques. Même au mah-jong ou aux échecs, on fait en sorte de cacher son jeu à l'adversaire. De même, il n'est pas de nation qui dévoile ses forces et sa stratégie à l'adversaire éventuel. Autrefois, lors de la pratique du Budo, les techniques étaient classées en kuden, hiden, okugi, et n'étaient enseignées qu'à des disciples choisis.
Il est grotesque d'avoir à dire « respectez moi car je suis votre sempaï », « placez moi sur un piédestal car je suis votre maître ».
Le respect envers le sempaï ne doit pas être provoqué. Le kohaï doit tout naturellement avoir envie de respecter le sempaï. Le sempaï, lui, prend soin du kohaï car le kohaï occupe la place qui est la sienne et mérite par-là que l'on s'occupe de lui.