Aïkido traditionnel la tradition martiale en aïkido

Morihei Ueshiba le fondateur de l'aïkido

 Morihei Ueshiba le créateur et fondateur de l'aïkido
Aïkido Morihei Ueshiba le créateur et fondateur de l'aïkido
Morihei Ueshiba attaqué par plusieurs adversaires armés

Morihei Ueshiba la reférence en aïkido.

La tradition orientale, l'aïkido en occident ? en savoir plus ...

  • En Occident même les gens qui n’ont aucun rapport avec la tradition orientale puisqu’ils fonctionnent dans des clubs sportifs affiliés à des fédérations sportives, c’est-à-dire exactement l’inverse de l’enseignement du fondateur, font référence au fondateur Morihei Ueshiba.
  • Les clubs d’aïkido qui font exactement l’inverse d’un dojo ont tous la photo du fondateur au kamiza, à chaque séance les pratiquants saluent la photo du fondateur, alors qu’ils vont faire exactement faire l’inverse de ce qu’a enseigné le fondateur pendant la séance.
  • Rappelons que le but d’une fédération sportive est de représenter la France dans des compétitions. Que cette fédération fédère des clubs sportifs. Donc une pratique est normalisée, limitée et finie obligatoire, afin de pouvoir comparer les performances.
    C'est aussi "la démocratie par procuration".
  • Le fondateur a été très clair : "l’aïkido est à l’opposé de toute idée de compétition".
  • L’aïkido un art, est une démarche individuelle, un engagement personnel, celle d’un individu qui adhère à l'enseignement d'un maitre, donc un dojo ou une école, donc surtout pas une fédaration quie st exactement l'inverse.
  • Donc comme tous les produits commerciaux (le sport est par nature commercial et un affaire de fric) méfiez-vous des étiquettes ! Rappelez-vous :
    « Ça ressemble à l'alcool, c'est doré comme l'alcool… mais ce n'est pas de l'alcool …
    Ça le goût de l’aïkido, ça ressemble à de l’aïkido mais ce n’est pas de l’aïkido…
  • Autant de dojo, autant de Maîtres et d’aïkido différents.
  • La voie « do » de l’aïkido étant par nature infinie, chaque professeur a donc un parcours plus ou moins grand sur cette voie infinie et donc un aïkido complètement différent.
  • La différence est la base de la vie pour les orientaux, c’est aussi pour cela qu’il n’y a pas de catégorie en aïkido.
    Que la relation sempaï / kohaï la mise en évidence de cette différence, est la base de la pratique de l’aïkido. La mise en évidence de cette différence est donc la chaque fois que vous allez pratiquer avec quelqu’un.
    Et pourtant combien de pratiquants d’aïkido en ont conscience ?
    Les catégories (invention sportive) sont l’expression d’un fonctionnement sportif qui repose sur l’évaluation des performances (homme/femmes, jeunes /vieux, performant/débutant).
  • Il n’est donc pas étonnant que notre civilisation occidentale élevée dans la culture de la "compétition et du sport" depuis 1 siècle, s’acharne à supprimer la biodiversité de la nature dont la conséquence sera la mort de l’humanité.
  • Encore un principe oriental mis en évidence : « les choses semblables c’est la mort » « la diversité c’est la vie »…
  • Choisir son dojo c’est choisir l’aïkido que l’on veut faire. Et pas parce que c’est le plus proche ou le moins cher.

L'aïkido au japon officiel en 1941

1941 : c’est l’année de consécration pour Ueshiba qui est invité à montrer son art à l’Empereur en personne en démonstration spéciale au Saineikan dojo dans les sous-sols du palais impérial. Cela s’explique par ses liens avec l’amiral Takeshita, alors au poste de grand chambellan.

Mais Ueshiba refuse tout d’abord« je ne puis montrer des techniques fausses à l’empereur" .
Fondamentalement en aïkido, l’adversaire est tué d’un simple coup.
Il est faux si l’attaquant est projeté, se relève facilement, pour attaquer encore. D’autre part, je ne puis démontrer en tuant mes étudiants. »

Mais quand Takeshita rapporte ses propos à l’Empereur, celui-ci répond : « je me moque si c’est un mensonge.

L'aïkido traditionnel commence en France avec Tadashi Abe en 1952

Tadashi Abe sensei envoyé par O sensei Morihei Ueshiba

  Tadashi Abe introduit l'aïkido en France
Aïkido traditionnel Tadashi Abe sensei menkyo kaiden 1926-1984

1952 les débuts de l'aïkido en France à Marseille

Les débuts de l'aïkido en France ....
  • Minoru Mochizuki experts de judo forment les judokas français. Lorsque ceux-ci sont fatigués, il leur montre quelque technique d’aïkido…
    Devant l’engouement de la plupart des judokas pour l'aïkido, Minoru Mochizuki demande alors au fondateur de l’aïkido d’envoyer en France un vrai professeur d’aïkido.
  • Quelques années plus tard 1955, paraîtra un livre « l’aïkido méthode de self défense du judo ».
  • Il est vrai qu’à cette époque le judo fonctionnait encore en école et non pas en fédération sportive.
  • O sensei enverra Tadashi Abbe, qui arrivera en bateau comme la plupart des experts japonais à Marseille. Dans cette ville se trouve le dojo de Jean Zin qui permettra à ces experts de donner les premiers cours d’aïkido en France.

Les premiers élèves d'aïkido

  • Ce furent des judokas, comme Mochizuki Tadashi abbé qui prenait les judokas fatigués après leur stage de judo, pour faire quelque technique d’aïkido.
  • L’aïkido eu pendant longtemps cette image : « l’aïkido c’est pour les judokas fatigués ».
  • Ces judokas fatigués au bout d’une semaine recevaient un diplôme d’enseignant d’aïkido.
    En rentrant dans leur dojo il ouvrir des sections d’aïkido ce furent les premiers élèves en aïkido.
  • Tadashi abbé donna des cours aussi à la légion étrangère. Dans les films de présentation de l’aïkido Tadashi abbé joue toujours le rôle du voyou, en France (mais pas que) il a une solide réputation de bagarreur.

Quelques annecdotes pour l'ambiance de l'époque

  • Alain Peyrache eu l’occasion de rencontrer un professeur de judo Monsieur Duret qui avait suivi les cours de Tadashi abbé à la légion étrangère.
    Il lui expliqua que Tadashi abbé lorsqu’il avait un coup dans le nez qui n’hésitait pas à vider le mess des légionnaires présents.
    Selon lui il était capable de donner plusieurs tsuki est la seconde ce qui les impressionnait beaucoup.
  • Lors d’un cours de Tadashi abbé chez Jean Zin à Marseille, Tadashi abbé fit quelques remarques au commandant Lestrade qui s’entraînait sur le tatami. « Commandant Lestrade vous faites trop de bruit dans vos chutes… », imperturbable le commandant continua, alors Tadashi abbé prit son sabre et commença à courir après le commandant Lestrade qui de peur sauta par la fenêtre heureusement il n’y avait qu’un étage.
  • Lors d’un stage dans le midi les pratiquants avaient coutume d’aller au bar en face tenu par un ancien boxeur. Les élèves pleins d’enthousiasme demandaient au boxeur de venir voir le cours de Tadashi abbé.
  • Effectivement celui-ci poussa la porte pendant le cours et reparti aussitôt. Lorsque les pratiquants d’aïkido arrivèrent pour se désaltérer au bar ils demandèrent au patron pourquoi celui-ci n’était pas rentré ? Celui-ci eu cette réponse : « tu as vu ton japonais, il a des yeux de tueur »
  • Chaude ambiance lorsqu’un élève un peu plus hardi que les autres posait une question à Tadashi abbé, celui-ci répondait : « question stupide un quart d’heure punition marine japonaise… ». Un quart d’heure dans un coin du tatami accroupit les mains sur la tête.
  • Maître Chiba racontait cette histoire.
    Avant de venir en Europe Maître Tadashi abbé l’invita dans un grand restaurant japonais très cher.
    Ils prirent un bon repas et à la fin il refusa de payer.
    Évidemment le restaurant lui envoya ses videurs, ceux-ci en arrivant à la table de Tadashi abbé se mirent à le saluer avec respect.
    Maître Ueshiba prêt pour la bagarre ne comprenait plus, on demanda à Tadashi abbé ce qui se passait.
    Celui-ci lui expliqua que la semaine précédente il avait eu une petite explication avec eux et que depuis tout allait bien.

Le judo victime du fonctionnement sportif

  • Avant 1955
  • A sa création, le Kodokan n’était qu’une école privée. Son appellation signifie littéralement « résidence où la voie est enseignée » . L’école de judo de Jigoro Kano avait pour but la formation générale de l’homme et s’orientait vers trois directions l’éducation physique, l’art martial ou méthode de combat, la formation morale.
  • 1955 : Fédération Française de Judo et Création du diplôme d’état de Professeur de JUDO.
  • Le mouvement Kodokan finit par s’ériger en fédération... Cela fut une grande erreur. A l’époque, les seules structures envisageables dans le domaine sportif étaient celles d’une Fédération. Nous passâmes donc par-là, et cela fonctionna de façon satisfaisante... du moins au début
  • On voit toute la nuisance du fonctionnement fédéral sportif.
  • À chaque fois qu’une école (ou dojo) voudra fonctionner comme une fédération sportive ce sera chaque fois une catastrophe et la perte de l’art martial. Pour devenir un sport quelconquenormalisé sans intérêt.
Si le judo a dégénéré, ce n’est pas à cause de la technique, mais parce que les principes ne sont plus respectés.
Levannier (judo)
L’absence de spiritualité vraie condamne les arts martiaux externes à une lente mais certaine perte d’intérêt dans la société à venir.
Du moins dans la majorité des Dojo actuels, où l’exploitation éhontée de la naïveté des gens a atteint des limites extrêmes.
J’ai, quant à moi, toujours affirmé que les arts martiaux, s’ils se réfèrent à une Tradition authentique, c’est-à-dire ancienne et véritable, font partie d’un patrimoine culturel universel.
Roland Habersetzer (karaté)

Le fondateur O sensei Morihei Ueshiba et ses héritiers

  • O sensei Morihei Ueshiba fondateur de l'aïkido : 14 décembre 1883 - 26 avril 1969
  • Le fils du fondateur « Kisshomaru Ueshiba » 1921- 1999 succède à son père (ce n’était pas lui qui était prévue pour succéder au fondateur mais un autre fils mort dans un accident).
  • Assureur de métier, il annonça clairement la couleur « ce que fait mon père est trop compliqué je vais le simplifier ».
  • Devant cette caricature d’aïkido, il fallait bien se rendre à l’évidence on ne faisait plus d’aïkido au hombu dojo….
  • Beaucoup d’élèves du fondateur renvoyèrent leur diplôme, quittèrent le hombu dojo.
  • D’autres comme Tadashi abbé le fit en réunion devant tout le monde.
  • D’autres fidèles à l’enseignement du fondateur restèrent dans ce système avec plus ou moins de bonheur comme Me Tamura.
  • Donc depuis 1969 le dojo du fondateur ne fait plus d’aïkido.
  • Quant aux successeurs le fils de Kisshomaru, le petit-fils ils n’ont pas amélioré les choses bien au contraire c'est de pire en pire.

Aïkido en Europe et en France le travail des maitres japonais jusqu'en 1990

 aïkido le travail des maitres japonais jusqu'en 1990
Aïkido le travail des maitres japonais jusqu'en 1990
En savoir plus ....
  • Les élèves du fondateur à gauche ont mis en place en Europe et dans tous les pays les structures actuelles et former des élèves européens.
  • Aucun professeur japonais n’a plus implanté en Europe depuis, n’étant pas crédible. Tout au plus ont-ils des tournées de stages destinés à montrer la cohésion entre le Japon et l’Europe.
  • Les héritiers du fondateur n’ayant plus ces précurseurs compétents ont dû trouver quelques opportunistes occidentaux bien soumis pour exploiter l’œuvre de ces pionniers. Vous comprendrez qu’on n’en fera pas la publicité ici.
  • L’aïkido se dirigeant sous la houlette des héritiers vers la compétition. Exactement ce que le fondateur ne voulait pas. Mais quand le fric commande… ! L’éthique on s’assoit dessus cela a commencé en mille neuf cent soixante avec les premiers élèves du fondateur qui ont renvoyé leur diplômes.
  • Celui-là qui a le plus œuvré avec succès et sans aucun doute Maître Tamura. Aucun de ses élèves ne continue son œuvre et fait fonctionner les structures qu’il a créées.
  • Grande réussite pour le Japon, échec total en ce qui le concerne

Aïkido en Europe et en France après 2011

  O Sensei et Tamura sensei
O Sensei et Tamura sensei le fondateur et son élève
Tamura (1933-2011)

La disparition de Tamura sensei

Alain Peyrache et son maitre "Tamura sensei "

Livre extraits du traité didactique d'aïkido traditionel Alain Peyrache

Alain Peyrache Sensei débute au début des année 60

 filiation aïkido traditionnel transmission du savoir de Ueshiba Tamura Peyrache
Aïkido traditionnel la transmission d'un enseignement de maitre à disciples

L'aïkido traditionnel un art martial qui se transmet de maitre à disciples

Des débuts difficiles Nakazono sensei, puis Tamura sensei

  • Lorsqu’on a 13-14ans, que l’on habite à 15 km et que les trajets se font en car ou en vélo par tous les temps, jusqu'à 18 ans...
    Il faut de la motivation et un bon mental.
  • Nakazono sensei 1918 1994
Explications du schéma à gauche....
  • L’aïkido traditionnel est un savoir qui se transmet de maître à disciple.
  • C’est aussi l’engagement personnel afin que chacun assume ses erreurs et puisse les corriger. Il n’y a donc jamais de collectif. On est l’élève d’un Maître.
  • Dans les élèves du fondateur Morihei Ueshiba nous voyons ce classement de sempaï vers le kohaï, ce qui indique la place de chacun dans le dojo et les rapports entre les gens. Même façon Alain Peyrache à des sempaï et des kohaï.
  • Les élèves d’Alain Peyrache suivent aussi ce même schéma. Un pratiquant d’aïkido traditionnel a donc ce schéma en tête en permanence afin de savoir où est sa place et quelles sont ses rapports avec les autres.
  • Sans connaître l’historique de l’aïkido vous ne ferez que des bêtises.
En savoir plus ....
  • Lorsqu’on n’est pas majeur, à cette époque la majorité et à 21 an, il est difficile de choisir son professeur. Il connaîtra ainsi Nocquet, le fils Mochizuki ... Une perte de temps et une pollution certes mais qui lui fit choisir sans hésitation Maître Tamura (1933-2011) comme professeur.
  • C’est ainsi qu’il fera la connaissance, de professeurs peu recommandables, car il n’a pas eu le choix (Politique martial qui n’était pas de son fait et qu’il devait subir oblige) .
  • Des choix souvent imposé par des clubs de judo (qui imposaient Nocquet ex judoka culturiste). Les clubs de judo hébergeaient des sections d’aïkido dont les présidents menaient une carrière fédérale…
  • Il parviendra néanmoins assez rapidement à avoir maître Tamura comme professeur.
  • Il devra faire le tri même avec les élèves du fondateur comme « Noro », pour situer le personnage ces pubs de l’époque.
    « Maître Noro délégué pour l’Europe et l’Afrique, Maître Tamura pour Marseille… », celui-ci partait avec la caisse du stage jouer au casino pour revenir fauché, drague des femmes sur le tapis… etc.
    Il évitera de justesse d’expulsion… Sachant qu’il est arrivé 3ème dan en France, Maître Tamura 6ème dan, pour mettre les choses en perspective.
  • Malgré sa jeunesse, grâce à son éducation Alain Peyrache sensei a su faire les bons choix. On n’arrive pas à ce degré de compétence par hasard et ce n’est pas une question d’âge.

L'aïkido traditionnel 1952 à 1971 puis 1982 à 1984

ACEA L'Association Culturelle Européenne d'Aïkido" 1962 1971

  • L'Association Culturelle Européenne d'Aïkido" ACEA
  • cette association "ACEA" va regrouper toutes les associationsCulturelles nationales d’Europe crée en 1962
  • Les associations nationales sont créées juste après la création de l’association européenne ACEA la même année 1962
    ACFA association culturelle française d’aïkido, ACBA association culturelle belge d’aïkido, ACSA association culturelle suisse d’aïkido. Etc.
  • Ce modèle est celui aujourd’hui celui d’EPA ISTA celui de l’aïkido traditionnel.
  • Photos à gauche voir de plus près les timbres.
  • ACFA :"Association Culturelle Française d'Aïkido" 1962
  • et ACEA : "Association Culturelle Européenne d'Aïkido" 1962
  • Soit à peine 20 ans de fonctionnement traditionnel, avant de devenir "des fédérations sportives".

Les "Associations Culturelles d'aïkido" ACFA et ACEA Pourquoi ? 1952 à 1971

  • Voir l’historique du traité didactique d’aïkido traditionnel un livre d’Alain Peyrache sensei 1982
  • À l’origine de cette histoire, une maladresse de communication, le fondateur de l’aïkido est informé par le monde sportif, de la situation de l’aïkido en Europe, ce qui déplut fortement au fondateur de l’aïkido.
  • Que l’on puisse confonde son aïkido avec un sport était simplement pour lui inacceptable.
  • C’était l’incompréhension même de l’aïkido. Il prit donc des décisions afin que cette confusion ne puisse pas se faire. D’où le terme culturel afin que l’on ne confonde pas avec le monde sportif.
  • L’aïkido n’a rien à faire dans le monde sportif, cependant comme c’est un art le monde culturel et celui qui lui convient.
  • On voit donc que les pratiquants d’aïkido en France n’ont rien compris à l’enseignement du fondateur dont pourtant, ils se réclament en faisant exactement l’inverse.

Pourquoi cela ne durera que 20 ans ?

  • Le système traditionnel fonctionnera très bien pendant 20 ans 1971.
  • Jusqu’à la création de l’UNA. Qui mit fin très rapidement à ce fonctionnement.
  • Oubli des « associations culturelles et de leur fonctionnement traditionnel ».
  • C’est le début des fédérations. Même lors de la reprise en 1982 on utilise le terme fédération et non pas association culturelle.
  • Alain Peyrache était membre du comité directeur de l’ACFA à cette époque donc aux premières loges.
  • Les dirigeants de l’ACFA Guy Bonnefont pour ne pas le nommé franc-maçon comme son ami George Pfeifer président du judo.
  • Sont arrivés à convaincre Maître Tamura qu’il n’y avait pas d’autre solution (si on ne voulait pas disparaître) que l’UNA une fédération sportive qui réunit tous les gens qui font de l’aïkido est une bonne majorité qui n’en fait pas et qu’il prétend en faire, Nocquet, Mochizuki.
  • Sans entrer dans le détail, que se passe-t-il le lorsque vous avez un cru millésimé exceptionnel (aïkido traditionnel), que vous rajoutez dedans plus de 2 fois le volume d’une piquette infâme (Nocquet, Mochizuki) ?
  • Le résultat ne fait aucun doute, pas besoin d’être spécialiste vous avez une horrible piquette.
  • C’est pourquoi les pratiquants d’associations culturelles qui pratiquaient l’aïkido traditionnel ont voulu continuer à pratiquer avec leurs maîtres sans rien changer leur pratique.
  • Cette pratique s’est trouvée très vite en 3-4 ans en fin de vie.
  • Lorsqu’on a un pied de chaque côté car il fallait bien fonctionner avec l’UNA 1971… faire tout et son contraire on ne fait rien sinon perdre son temps…
  • Le fonctionnement sportif qui permet à des gens qui ne pratiquent plus, ou qui n’ont rien compris à la pratique d’imposer leur décision à des gens qui sont compétents et qui pratique. phénomène que l’on retrouve dans toutes les fédérations sportives on a très vite n’importe quoi. Surtout aucun responsable puisque tout le monde a participé à cette bêtise.
  • Alors que le fonctionnement traditionnel qui engage un individu, sa responsabilité ne présente pas cet inconvénient.
  • Un constat que fit maître Tamura 10 ans plus tard en créant la FFLAB, c’est-à-dire une tentative de retour au fonctionnement traditionnel de l’ACFA.
    1. Création de la" FFLAB" le 8 mai 1982.
    2. Maitre Tamura démissionne de son poste à la FFJDA le 31 mai 1982.
    3. Le 26 juin 1982 AG à Tassin organisé par Alain Peyrache, au siège du dojo d’Alain Peyrache.
    4. L’avenir étant incertain, les gens courageux étaient rares à cette époque, certains mettront plusieurs années à rejoindre la FFLAB (en général les donneurs de leçons d'aujourd'hui)
  • A cause de la FIA on garda le terme Fédération".
  • Au lieu d'associations culturelles et de leur fonctionnement traditionnel. Ce qui devait arriver arriva, juste une question de temps et ce fut assez rapide.
  • On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre. Une erreur qui se reproduira de multiples fois.
  • "Le fonctionnement sportif fédéral FFAB, UFA" et en même temps
    "le fonctionnement traditionnel au dojo de Bras" etc. etc.

    Un fonctionnement schizophrénique... dont les vrais pratiquants d’aïkido savent qu’ils ne mènent à rien, c’est juste une perte de temps.
  • Mais comme c’est le fonctionnement de la majorité des gens peu évolués, c’est celui qu’on trouve généralement.
  • C’est pour cela que l’enseignement traditionnel engage toujours la responsabilité d’un individu jamais d’un groupe, qui est le seul moyen de niveler par le bas et d’obtenir n’importe quoi. Le fonctionnement même d’une fédération sportive.
  • L’avenir était donc facilement prévisible
  • Le même fonctionnement donne toujours les mêmes résultats quels que soit les acteurs.
  • Alain Peyrache sensei aura été le seul à faire des choix et à les assumer.

L'UNA (1971) la fin de l'aïkido traditionel 1971

1982 à 1984 FFLAB Fédération Française Libre d’Aïkido et de Budo 1982

  • C’est Alain Peyrache qui organisa à la réunion de création de la FFLAB au siège de son dojo de Tassin-la-Demi-Lune.
  • À cette époque il fallait du courage et on a vu qu’il en avait et surtout ce qui n’en avait pas.
  • Pour les mêmes raisons que précédemment l’aventure ne dura que 3-4 ans.
  • Les mêmes qui avaient convaincu maître Tamura de rejoindre L’UNA l’on convaincu de recommencer ce fonctionnement stupide en demandant un agrément à jeunesse et sport, qui se dépêcha de leur dire enlever le « L » car vous n’êtes plus libres…
  • Alain Peyrache sachant l’avenir qui attendait ce clone de l’UNA, désireux de continuer l’enseignement traditionnel quitta ce qui était devenu la FFAB…. L'UNA en pire... Ce travail et cette débauche d’énergie pour revenir au même point, la loi des masses de crétins ignares.
  • Tamura sensei fit le même constat et se consacra à son dojo de Bras. L’aïkido franco-français ne l’ayant jamais intéressé.
  • Quand on fait tout et son contraire, quand on freine en accélérant le résultat est nul.
  • Tamura sensei donc vainement essayé de former des élèves à l’aïkido traditionnel, élève qui passait 99 % de leur temps à faire l’inverse dans leur dojo et dans le système fédéral UFA= FFAB+F3A qui explosera en 2009…
  • Conclusions :
    perte de temps, perte d’énergie, pour un résultat nul voir une perte irrémédiable de l’aïkido.
  • Qui continu l’enseignement de Tamura sensei aujourd’hui : à part Alain Peyrache Qui a refusé ce fonctionnement de fédération sportif?
  • Certainement pas ceux qui pas 100 % de leur temps à faire l’inverse c’est-à-dire le fonctionnement de ce conglomérat de n’importe quoi l'ex FFAB, 2F3A, UFA.

Pour ceux qui se demanderaient : "quelle est l’origine de la 2f3a?"

  • L’UNA était un conglomérat hétérogène de pratiquants aux conceptions très différentes voir opposées, un machin ingérable. Un ramassis d’opportunistes prêts à n’importe quoi pour avoir un poste de responsabilité
  • Lors du départ de maître Tamura de l’ UNA 1982, tout ceux qui étaient à l'UNA mais sans aucune responsabilité tellement ils étaient falots et incompétents ont profité de l’aubaine pour rester à l’UNA et profiter de la puissance du judo pour taper sur la FFLAB et Maître Tamura.
  • Autrement dit c’était les déchets l’ UNA, qui soudain avait accès à des responsabilités des pouvoirs. D’où l’impossible réunification dans l’UFA dans les années qui suivirent.
    Qui a envie de s’associer avec des déchets qui les ont trahis ?

On ne peut que constater l’importance de connaître l’historique

  • pour celui qui veut faire de l’aïkido traditionnel

FFLAB Fédération Française Libre d'Aïkido et de Budo

L'Aïkido Un art de vivre / une philosophie / une discipline martiale

Une formulation inventée par Alain Peyrache en 1984 ( à 23h au fond de sont lit) pour cette affiche, qui sera reprise pendant des années, même par les sports martiaux à qui cela ne correspond pas du tout.
Mais pour la pub certains sont prêts à dire n’importe quoi…
Du moment que c’est à la mode, que les moutons et les gogos ont l’impression d’être dans le coup !
Pourquoi se priver…
On verra même du "karaté Zumba" quand la Zumba était à la mode.
L’objectif étant de piéger le consomateur stupide, celui qui veut valoriser son ego, pour être à la mode, être branché certains sont prêts à faire n’importe quoi…
Ces gens là ne feront jamais de vrais pratiquants d'arts martiaux...

Filiation dojo de O sensei et FFLAB sur l'affiche

Aïki kaï so Hombu = FFLAB
Sauf que le premier « F » « Fédération » indiquait que c’était mal parti.
On n'était plus dans les "associations culturelles" et un fonctionnement traditionnel de dojo.

Plus de dix ans de fédération sportive ça fait du dégât, on se rend compte là à quel point cela fausse le jugement.
Revenir un fonctionnement traditionnel d’association culturelle et d’école en nommant cet organisme fédération comme n’importe quelle fédération sportive c’est-à-dire un fonctionnement diamétralement opposé.

C’est le problème de l’eau tiède et de la grenouille, l’eau se réchauffe jusqu’à tuer la grenouille qui ne s’aperçoit de rien tellement c’est progressif.

Conclusions

  • Tamura sensei s’en est aperçu, il réagira en créant le dojo de bras financé en grosse partie par la fédérationsportive FFAB.
  • Faire tout et son contraire comme d'habitude.
  • Tamura sensei :
    " La FFAB c’est votre problème disait-il, vous êtes français, c’est votre système, cela n’a rien à voir avec l’enseignement de Maître Ueshiba. Cela ne m'intéresse pas."
  • Il se consacra donc à enseigner à une minorité d’élèves au dojo de bras, une minorité qui occupaient 99 % de leur temps à faire exactement l’inverse dans le cadre de la FFAB.
  • Autrement dit efficacité zéro…. Le contraire aurait été surprenant.
  • Ce dojo qui ne pouvait accueillir que quelques dizaines de personnes, si tout le monde avait voulu assister à un cours une seule fois, vu l’effectif FFAB, le pratiquant aurait eu la chance d’y aller une seule fois en 55 ans.
  • Une nomenklatura, toujours les mêmes ont donc assisté et profité du dojo de Bras et l’ensemble à payer la note de multiples fois. Stages ua profit de etc...
  • Au moins Tamura sensei a eu l’illusion de continuer l’enseignement de O sensei.
  • D’ailleurs aujourd’hui qui continue et représente l’enseignement de Tamura sensei à part Alain Peyrache ?
  • Que font les soi-disant élèves de Tamura sensei ?
    À part se bagarrer avec la 2 F3A 100 % de leur temps ? Car leurs élèves veulent leur grade et leurs diplômes franco-français, qui n’a aucune valeur une fois la frontière passée…

Alain Peyrache est visiblement le seul élève de Maître Tamura à l’avoir compris et mis en pratique

  • Les pratiquants et professeurs d’aïkido de la FFLAB qui ont suivi Alain Peyrache à EPA ISTA vous diront que c’est le seul élève de Maître Tamura dans lequel il retrouvait l’enseignement de maître Tamura.
  • Sans doute est-ce dû en partie au fait qu’il a commencé en même temps que l’aïkido ses études de la philosophie et thérapies orientales.
  • La base de l’enseignement oriental et de faire comprendre que si l’on est adapté à son milieu on est en vie, s’il y a désadaptation nous sommes malades, et si l’adaptation n’est plus possible c’est la mort. Un enseignement que 99 % des pratiquants d’aïkido ignorent totalement.
  • L’aïkido se pratique donc dans un dojo traditionnel au fonctionnement traditionnel avec un maître responsable de cet enseignement et que l’on choisit. Ce dojo fonctionne aussi dans un cadre traditionnel.
  • Ce qui est absolument impossible dans un cadre de fédération sportive. Me Tamura un des plus grands professeurs d’aïkido en a fait une splendide démonstration.
  • Maître Tamura a pourtant enseignée pendant des années comment on arrivait un résultat en aïkido. qu’il fallait inlassablement mettre les choses en place pour obtenir un résultat.
  • Si le résultat voulut n’était pas obtenus, c’est qu’il manquait quelque chose ou que quelque chose était imparfait dans cette démarche. Cette démarche n’étant pas limitée aux seuls apprentissages de la technique.
Aucun système, aussi déviant, aussi involutif et aussi pervers soit-il ne peut se développer à grande échelle sans l’accord, même inconscient, d’un très grand nombre de personnes.
Nexus 140

Bilan une parfaite illustration de la philosophie orientale

Le "Hotou" symbole EPA ISTA l'illustre parfaitement

Les enseignements de ce qui précède

  • Il suffisait de savoir lire le hotou, pour connaître l’avenir et ce qui allait se passer, la réponse était là.
    L’ironie de l’histoire c’est que l’aïkido est censé vous l’enseigner !
  • Un maître d’aïkido à Tokyo Morihei Ueshiba fondateur de l’aïkido, envoie ses meilleurs élèves enseigner l’aïkido un peu partout dans le monde.
  • Premier constat
    les meilleurs élèves ne sont pas restés au Japon, pourquoi aller au Japon apprendre l'aïkido avec les mauvais ?
  • Cette pratique d’aïkido traditionnel s’est répandue en Europe, conformément à l’enseignement du fondateur pendant à peu près 20 ans 1952-1971.
    Au sein d’un fonctionnement traditionnel en relation avec la pratique celui des « Associations Culturelles… ». 99,9 % ne connaissent pas cette partie de l’histoire de l’aïkido. Ce qui démontre encore une fois que si l’on veut avoir un avenir il faut connaître les leçons de l’histoire.
  • Ce fonctionnement traditionnel a pour caractéristique la responsabilisation à tous les niveaux de l’individu.
    Car c’est la seule façon de progresser et de corriger ses erreurs
  • On choisit d’étudier la voie (do) d’un art martial japonais (aïkido) avec un artiste que l’on appelle maître ou sensei…
    Le maître est responsable de tout ce qui se fait dans cette voie. Il peut donc corriger ses erreurs ou pas.
    Chacun laisse apparaître ses limites et sa compétence. Ce qui permet aux pratiquants de faire des choix éclairés.
  • Si vous savez comment fonctionne un dojo traditionnel vous savez qu’il n’y a rien de démocratique dans un dojo traditionnel chacun à sa place, doit être dans son rôle avec un maximum d’efficacité.
  • Pour diverses raisons, surtout par ignorance et un entourage qui les a mal conseillés ces maîtres ont abandonné leur responsabilité, ce que l’on pourrait résumer par la phrase de maître Tamura :
  • « c’est votre pays si vous estimez qu’il faut agir comme ceci pour l’avenir de l’aïkido faites le… ».
  • Traditionnellement les écoles d’arts martiaux (ryu ), avait deux parties une visible à la lumière (omote yang) qui était là pour résoudre les problèmes alimentaires et économiques l’endroit où on a besoin de la masse des incompétents prêts à payer cher pour valoriser leur ego. Une partie cachée, (à l’ombre ura, yin)
  • Lorsqu’on fait confiance à des ignorants, des gens malformés et quand on leur laisse prendre des décisions, il y a toutes les chances que cela n’aille jamais dans le bon sens.
  • Un million de fois zéro donne toujours zéro… le groupe, la masse dans l’histoire n’a jamais fait avancer les choses.
  • Ce sont toujours des hommes exceptionnels, des maîtres, Jésus, bouddha, De Gaulle etc. Mais aussi des gens horribles comme Hitler. De grands hommes qui ont fait les grands moments de l’histoire de l’humanité, jamais un groupe d’imbéciles, qui prend des décisions.
  • Un fonctionnement sportif "pseudo démocratique" à remplacer le fonctionnement traditionnel des associations culturelles.
    Arriva ce qui devait arriver très rapidement, le début du grand n’importe quoi en aïkido franco-français, l'UNA (1971) et tout ce qui suivit ensuite qui ne sont que les conséquences de cette funeste décision : "laissez à des élèves incompétents l’avenir de l’aïkido. " .
    De même dans les autres pays qui ont suivi cette évolution, qui a donné les mêmes résultats bien sûrs. Le contraire eût été étonnant.
  • Les grands esprits ont toujours fait face à de violentes oppositions de la part d’esprits médiocres. L’esprit médiocre est incapable de comprendre l’homme qui refuse de se plier aveuglément aux préjugés traditionnels et choisit plutôt d’exprimer ses opinions courageusement et honnêtement.
  • Celui qui suit la foule n’ira jamais plus loin que la foule qu’il suit. Celui qui marche seul peut parfois atteindre des lieux que personne n’a jamais atteints.Albert Einstein
  • Contrairement à l’enseignement traditionnel ici personne responsable c’est l’avantage du groupe, de la masse. Il n’y a aucun responsable il est impossible de corriger les erreurs, qui se reproduisent indéfiniment.
  • Les orientaux vous diront que c’est le yin yang qu’il ne peut pas en être autrement. “Si la mauvaise personne utilise le bon outil, le bon outil fonctionnera de la mauvaise façon”.
  • On retrouvera ces mêmes erreurs au niveau du pratiquant. Celui qui veut vraiment étudier un art comme l’aïkido cherchera un maître avec qui étudier cet art.
  • Un consommateur de fitness choisira le dojo ou le plus proche de chez lui, le moins cher, celui qui a les plus jolies filles, celui qui flatte son ego en lui donnant des grades des diplômes etc. Il ne comprendra jamais rien l’aïkido, alors imaginez-le en train de prendre des décisions pour l’avenir de l’aïkido. ...
  • Le résultat sera donc différent dans les deux cas.
  • Pour les orientaux, pour ceux qui pratiquent un art oriental les choses s’évaluent en quantité et en qualité.
    La qualité ne temps jamais vers la quantité bien au contraire.
    Ce que l’on gagne d’un côté on le perd à vitesse égale de l’autre ce ce que nous démontre le hotou et autres symboles de la philosophie orientale.

EPA-ISTA école d'aïkido traditionel (17 janvier 1994)

  Alain Peyrache soke EPA ISTA
Aïkido traditionnel Alain Peyrache soke EPA ISTA

Alain Peyrache soke EPA ISTA EPA Aïkido traditionnel (en europe)

"Un maitre un dojo" la base de tout dojo martial japonais

L’aïkido c'est l'adaptation, c'est la vie, le geste juste au moment juste. L'adaptation ne consiste pas à s’adapter à la mode du moment, à "faire des coups" comme le croit le "vulgaire".
L’adaptation consiste à toujours rester en accord avec les enseignements traditionnels, qui se vérifient quelques soient l’époque, quel que soit la mode, quel que soit la civilisation. Des enseignements du ciel et de la terre, les enseignements qui nous relient au "UN".
Alain Peyrache sensei

"17 janvier 1994 " création de EPA-ISTA par Alain Peyrache

Retour à la tradition dans la pratique et dans son fonctionnement

  • Alors qu’Alain Peyrache est un membre fondateur de la FFLAB en 1982, 12 ans plus tard il créer « EPA ISTA »
  • La "FFLAB" contient le terme "fédération", on partait déjà sur de mauvaises bases.
  • Une fédération fédère des clubs, c’est un fonctionnement de fédération sportive qui ne peut en aucun cas avoir "un fonctionnement traditionnel d’aïkido
  • "un dojo, une école" autrement dit l’enseignement traditionnel de l’aïkido fédère des individus et c’est toute la différence.
  • Très vite le fonctionnement sportif c’est-à-dire le ministère de la jeunesse et des sports demandera à la FFLAB d’enlever le L en leur disant vous n’êtes plus libres.
  • Ce qui rend tout fonctionnement traditionnel basé sur la liberté impossible. En 4-5 ans la FFLAB qui voulaient faire exactement l’inverse se retrouva dans un fonctionnement sportif qu’il venait de quitter l’UNA, dans une situation bien pire.

Alain Peyrache pose donc la question que faire ?

  • Recommencer une FFLAB est retrouvé exactement la même situation en pire ?
  • Alain Peyrache passa une après-midi à Dardilly près de Lyon dans un bistro avec Me Tamura à lui expliquer que la FFLAB n’était pas la solution. Comme il était le seul à le penser.
  • Tamura sensei convaincu essaya d’expliquer la chose à Jean-Paul Avy le soir même (président de la FFAB qui habitait à côté de chez Maître Tamura). Celui-ci s’exclama « vous, vous avez vu Peyrache », il ne fallut pas bien longtemps à maître Tamura pour oublier cette conversation.
  • Ne voulant pas cautionner la catastrophe qu'était la FFAB, Alain Peyrache démissionna de tous les postes de responsabilité qu’il avait au sein de cette FFAB, pour ne s’occuper que de son dojo et des stages privés que ses élèves lui demandaient.
  • La situation empirait d’année en année, ce fonctionnement délétère se retrouvait sur ses élèves. Il fallait trouver une solution. Mais laquelle. Refaire la même chose avoir les mêmes résultats avec des gens différents, quel intérêt ?
  • Le fait de s’occuper de son dojo de ses élèves et n’avoir plus aucun rôle dans cette fédération sportive qui était devenue la FFAB.
  • Mis de plus en plus en évidence la dichotomie entre le fonctionnement traditionnel et le fonctionnement fédéral sportif.
  • Bien que dans ce milieu il est toujours enseigné de manière traditionnelle l’aïkido ce qui faisait son originalité par rapport à d’autres « techniciens fédéraux ».
  • C’est là qu’il eut l’idée de créer EPA ISTA, pour revenir au fonctionnement des "associations culturelles". Que nous avons évoqué plus haut. Qu’il connaissait parfaitement bien puisqu’il en était un des dirigeants.
  • Pour montrer le côté européen le siège fut choisi à Bruxelles qui est aussi le centre de l’union européenne.
  • Quel intérêt d’avoir un aïkido franco-français qui est tout sauf de l’aïkido.
  • C’est ainsi que fut créé EPA ISTA le 17 janvier 1994. Une école internationale (dojo) reconnue par le roi des Belges.

"Un maitre un dojo"

  • EPA-ISTA est le seul endroit où nous avons un fonctionnement administratif minimal afin de ne pas être intrusif, qui soit en accord avec le fonctionnement de l’aïkido traditionnel à tous les niveaux.
  • L’aïkido est un art, autant d’artistes autant de version de cet art, chaque maître exposant sa vision de l’aïkido fidèle à l’enseignement reçu de son maître.
  • Chaque dojo est différent, avec un enseignement différent chacun trouvera donc le dojo qui lui convient. À lui de choisir son professeur.
  • Chaque professeur à un niveau de compréhension de l’aïkido différent en fonction de son parcours, de son implication, de sa volonté de ne pas déformer d’enseignement reçu. Croire que l’on trouve le même enseignement dans tous les dojos est une absurdité sportive.
    Rien n’est normalisé en aïkido, comme dans tous les arts.