
« Ça ressemble à l'alcool, c'est doré comme l'alcool… mais ce n'est pas de l'alcool …
Ça le goût de l’aïkido, ça ressemble à de l’aïkido mais ce n’est pas de l’aïkido…
1941 : c’est l’année de consécration pour Ueshiba qui est invité à montrer son art à l’Empereur en personne en démonstration spéciale au Saineikan dojo dans les sous-sols du palais impérial. Cela s’explique par ses liens avec l’amiral Takeshita, alors au poste de grand chambellan.
Mais Ueshiba refuse tout d’abord« je ne puis montrer des techniques fausses à l’empereur" .
Fondamentalement en aïkido, l’adversaire est tué d’un simple coup.
Il est faux si l’attaquant est projeté, se relève facilement, pour attaquer encore. D’autre part, je ne puis démontrer en tuant mes étudiants. »
Mais quand Takeshita rapporte ses propos à l’Empereur, celui-ci répond : « je me moque si c’est un mensonge.
Si le judo a dégénéré, ce n’est pas à cause de la technique, mais parce que les principes ne sont plus respectés.
L’absence de spiritualité vraie condamne les arts martiaux externes à une lente mais certaine perte d’intérêt dans la société à venir.
Du moins dans la majorité des Dojo actuels, où l’exploitation éhontée de la naïveté des gens a atteint des limites extrêmes.
J’ai, quant à moi, toujours affirmé que les arts martiaux, s’ils se réfèrent à une Tradition authentique, c’est-à-dire ancienne et véritable, font partie d’un patrimoine culturel universel.
Une formulation inventée par Alain Peyrache en 1984 ( à 23h au fond de sont lit) pour cette affiche,
qui sera reprise pendant des années, même par les sports martiaux à qui cela ne correspond pas du
tout.
Mais pour la pub certains sont prêts à dire n’importe quoi…
Du moment que c’est à la mode, que les moutons et les gogos ont l’impression d’être dans le coup !
Pourquoi se priver…
On verra même du "karaté Zumba" quand la Zumba était à la mode.
L’objectif étant de piéger le consomateur stupide,
celui qui veut valoriser son ego,
pour être à la mode, être branché certains sont prêts à faire n’importe quoi…
Ces gens là ne feront jamais de vrais pratiquants d'arts martiaux...
Aïki kaï so Hombu = FFLAB
Sauf que le premier « F » « Fédération » indiquait que c’était mal parti.
On n'était plus dans les "associations culturelles" et un fonctionnement traditionnel de dojo.
Plus de dix ans de fédération sportive ça fait du dégât,
on se rend compte là à quel point cela fausse le jugement.
Revenir un fonctionnement traditionnel d’association culturelle et d’école
en nommant cet organisme fédération comme n’importe quelle fédération sportive
c’est-à-dire un fonctionnement diamétralement opposé.
C’est le problème de l’eau tiède et de la grenouille, l’eau se réchauffe jusqu’à tuer
la grenouille qui ne s’aperçoit de rien tellement c’est progressif.
Aucun système, aussi déviant, aussi involutif et aussi pervers soit-il ne peut se développer à grande échelle sans l’accord, même inconscient, d’un très grand nombre de personnes.
Les grands esprits ont toujours fait face à de violentes oppositions de la part d’esprits médiocres. L’esprit médiocre est incapable de comprendre l’homme qui refuse de se plier aveuglément aux préjugés traditionnels et choisit plutôt d’exprimer ses opinions courageusement et honnêtement.
Celui qui suit la foule n’ira jamais plus loin que la foule qu’il suit. Celui qui marche seul peut parfois atteindre des lieux que personne n’a jamais atteints.Albert Einstein
L’aïkido c'est l'adaptation, c'est la vie, le geste juste au moment juste. L'adaptation ne consiste pas à s’adapter à la mode du moment, à "faire des coups" comme le croit le "vulgaire".
L’adaptation consiste à toujours rester en accord avec les enseignements traditionnels, qui se vérifient quelques soient l’époque, quel que soit la mode, quel que soit la civilisation. Des enseignements du ciel et de la terre, les enseignements qui nous relient au "UN".